Cette mobilisation est organisée par le collectif Les 400 000 - regroupant des associations, institutions, fédérations et acteurs de la société civile engagés dans la protection de l'enfance - coordonné par la CNAPE, fédération nationale d’associations de protection de l’enfant.

La protection de l'enfance n'est pas au rang des thématiques prioritaires des législatives anticipées de 2024. Alors que la dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée le 9 juin par le président de la République, a mis fin aux travaux de la commission d’enquête sur les manquements des politiques de protection de l'enfance, le secteur s'enfonce dans une crise profonde.

« Négligences, délaissements, maltraitances, violences, décès : plus de 400 000 enfants doivent être protégés par les pouvoirs publics, inconditionnellement, et de manière équitable dans tous les départements. Tous ne le sont pas », déplore le collectif Les 400 000. « 120 ans après la création de aide sociale à l’enfance (ASE) dans une des plus grandes démocraties du monde, de nombreux enfants demeurent victimes des défaillances d’un système conçu pour les protéger. Bâti sur des principes nobles et des droits universels, l’édifice s’est effrité au fil des années, faute de volonté des politiques et de l’État », dénoncent les organisations.

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