« La situation des familles d’accueil s’aggrave. Les départs en retraite et les démissions se poursuivent, et pour cause : aucun sujet n’a été traité ! », critique, dans un communiqué, la Fédération nationale de l’action sociale Force ouvrière (Fnas FO).
Le syndicat pointe du doigt les différences de traitement des assistants familiaux « d’un département à l’autre, d’une association à l’autre ».
La Fnas FO fait état de différences de montant des indemnités d’entretien selon les départements, oscillant « de 14 à 29 euros » et de rémunérations allant « du simple au double », de 152 à 177 SMIC horaire pour le premier enfant et de 70 à 170 pour le second.
« Ces pratiques encouragent la recherche de multi-employeurs, certains départements vont jusqu’à offrir une prime pour faire signer des contrats d’exclusivité », condamne le syndicat.
La Fnas FO déplore également l’absence du décret d’application pour la réforme du diplôme d'état d'assistant familial (DEAF) prévue au 1er janvier 2024.
La Commission nationale FO des Assistants Familiaux réclame « l’application immédiate de la loi du 7 février 2022, en matière de maintien de la rémunération, [...] dans un but de valorisation du métier pour permettre le recrutement national indispensable ». Elle attend également une revalorisation de la rémunération des personnels « oubliés de la Ségur » avec l'octroi des 241 euros brut mensuels. Autre revendication : la mise en œuvre de week-end de répit.