Lors d’un webinaire organisé le 20 octobre par la DGCS et le Labo IA, chercheurs et professionnels ont exploré l’impact de l’intelligence artificielle sur le travail social. Parmi eux, Adrien Guionie, assistant de service social en protection de l’enfance, a souligné les enjeux éthiques, de confidentialité et de médiation.

Dans le travail social, l’IA touche tous les aspects : démarches administratives, gestion des dossiers, accompagnement en ligne. Les familles suivies par les professionnels y sont confrontées, et ces derniers doivent naviguer dans ce nouvel environnement. L’intelligence artificielle générative, observe Adrien Guionie, est « arrivée comme un boulet de canon dans nos vies ». Une irruption brutale, qui bouscule les pratiques et oblige les professionnels à s’en saisir, sous peine d’en subir les effets. « Aujourd’hui, on ne peut pas faire sans l’IA puisqu’elle fait partie de nos vies. On ne peut pas louper le coche de l’IA, car ça voudrait dire mettre de côté l’utilisation que tout le monde en fait. Le travailleur social doit être au plus proche des évolutions de la société. » Mais cette ouverture ne doit pas faire oublier l’essentiel, nuance Aline Rousset : « Dans le travail social, l’IA n’a pas sa place dans la relation d’accompagnement. Nous avons besoin de l’humain pour comprendre, analyser, créer du lien. »

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