Ils trouvent du travail plus vite que les jeunes des villes, mais leurs emplois sont précaires, leurs revenus faibles, et leur avenir incertain. Une enquête du Céreq, menée par Clément Reversé, montre comment la jeunesse rurale sans diplôme s’accroche au travail, quitte à s’y user.
Dans les campagnes, on travaille plus tôt, mais on s’en sort moins bien. C’est le paradoxe que décrit Clément Reversé, maître de conférences à l’université Jean-Jaurès et chercheur au CERTOP, dans une étude du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq) publiée le 5 février. Son enquête, menée entre 2017 et 2021 dans la Creuse, la Charente et la Gironde, montre comment la jeunesse rurale non diplômée compose avec un marché du travail précaire, dominé par les contrats courts, la flexibilité et la peur de « l’assistanat ».
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