Dans les quartiers populaires, la jeunesse change le visage de l’espace public. Plus visibles qu’auparavant et parfois perçus avec méfiance, ces adolescents s’imposent comme un élément central du quotidien. Leur présence, la fragilité de leurs parcours et les représentations qui les entourent témoignent des mutations à l’œuvre dans ces territoires.
Dans les halls d’immeubles, sur les bancs des places ou aux abords des écoles, les adolescents sont désormais plus nombreux et plus visibles. « Les jeunes qui squattent sont plus jeunes qu’avant… aujourd’hui, c’est des 14-15-16 ans », observe une habitante de Cernay. Leur présence en groupe suscite parfois des inquiétudes. À La Roche-sur-Yon, des mères estiment que « les groupes de jeunes créent un sentiment d’insécurité », tout en précisant qu’il s’agit surtout d’« une impression ».
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