Selon le dernier bilan dressé par le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, le contrat engagement jeunes (CEJ) a le vent en poupe.

Lancé le 1er mars 2022, ce dispositif, qui a remplacé la Garantie jeunes, a pour objectif de favoriser l’insertion des jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation en leur proposant un accompagnement plus intensif et une mise en activité de 15-20 heures par semaine (immersion en entreprise, formation, ateliers, …)

Au 23 septembre, 178 000 bénéficiaires sont dans le dispositif, 100 000 contrats ont été conclus par le biais des missions locales et 78 000 via Pôle emploi.

Parmi les jeunes bénéficiaires  du CEJ :

  • 45 % sont sans diplômes, 60 % ont un niveau 3 ou infra (CAP-BEP) et 90 % des jeunes ont un niveau 4 (Bac) ou infra ;
  • 18 % des jeunes résident en quartiers prioritaires de la ville (QPV) et 13 % des jeunes résident en zones de revitalisation rurale (ZRR).

Le ministère a indiqué que 20 000 " jeunes en rupture", qui ne sont plus en contact avec le service public de l’emploi, seront « très prochainement accompagnés par des associations de lutte contre la pauvreté pour bénéficier d’un contrat d’engagement jeune sur-mesure ».