La colère monte. Paris, Lille, Poitiers, Grenoble, Nîmes, Évry, Nantes, Reims… A l'occasion de la grève nationale des professionnels (dans le public comme dans le privé) du secteur social et médico-social, de la psychiatrie, le 29 novembre, des rassemblements sont déjà prévus dans plus d'une quarantaine de villes.
A l'origine de l'appel à cette journée de grève nationale,  plusieurs syndicats et collectifs de travailleurs sociaux (CGT, FSU, SUD santé sociaux et la Commission de mobilisation du travail social en Île-de-France).  Parmi les revendications : l’octroi de la prime Ségur (183 € net mensuels) à l’ensemble des professionnels, « sans discriminations de fonctions, de métiers ».  l'octroi de la prime Ségur à tous les professionnels et une augmentation des salaires d' « au moins 300 € » et une indexation des salaires sur l'inflation.

« Conditions de travail dégradées : postes vacants en pagaille, départs a la retraites non remplacés, locaux inadaptés.. il est impossible de faire notre travail correctement, et d'accueillir dignement la population tant nous manquons de moyens humains et financiers », critiquent les organisations syndicales dans leur tract commun. Elles attendent donc une augmentation des budgets et un recrutement de personnel qualifié à la hauteur des besoins.