Quels sont les ingrédients du bien-être au travail des assistants familiaux ? Une étude initiée par deux associations nationales (Anamaaf et la Casamaaf) apporte des éléments de réponse et formule des préconisations pour trouver de nouvelles réponses à « une profession en voie d’extinction ».

Loire-Atlantique, Hauts-de-Seine, Essonne, Maine-et-Loire, Côtes-d’Armor… Malgré les campagnes de recrutement dans les départements, la chute progressive des effectifs des assistants familiaux se poursuit tous les ans. « Cette situation est inquiétante pour la prise en charge des jeunes qui se trouvent, dans certains départements, sans réponse adaptée à leur situation, avec des accueils familiaux saturés », souligne le premier baromètre de la qualité de vie au travail des assistants familiaux initié par deux associations nationales (Anamaaf et la Casamaaf) et réalisé sous la houlette de Nathalie Chapon, sociologue et enseignante à l'université Aix-Marseille.

Cette étude porte « sur le bien-être au travail, sur les conditions de travail, sur les relations avec les professionnels, les relations avec les enfants accueillis et sur les conditions d’exercice du métier ». Si ce travail de recherche de plus d'une année permet d'avoir une connaissance plus fine de cette profession encore méconnue, il formule aussi des préconisations pour orienter les politiques publiques en matière de protection de l’enfance et les relations entre les services de PMI/ASE. L’originalité de cette recherche repose également sur la construction d’un indicateur de bien-être qui mesure « l’état général des ressentis des assistants familiaux face à leur profession ».

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