Les actes « anti-LGBT+ » sont en hausse de 3 % en 2022, selon le ministère de l’Intérieur. Dans son rapport 2023, l'association SOS homophobie alerte sur le fait que l'école est « un terrain fertile » pour les violences LGBTIphobes.

A l'occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, le 17 mai, le ministère de l’Intérieur a rendu public les chiffres 2022 des atteintes « anti-LGBT+». Le service statistique du ministère de l’Intérieur note une augmentation de 3 %. Plus 4 000 faits ont été enregistrés, la majorité étant des diffamations ou des injures.  Dans 72 % des cas, les victimes étaient des hommes et 52 % d’entre elles avaient moins de 30 ans. Il ne s'agit que de la partie visible de l'iceberg puisque seules 20% des victimes de menaces ou violences et 5% des victimes d'injures les signalent à la police ou à la gendarmerie, rappelle l'étude.
Les mis en cause sont eux aussi majoritairement des jeunes hommes. En 2022, 83 % des agresseurs présumés étaient des hommes, 35 % avaient moins de 20 ans et 11 % moins de 15 ans.

Dans son rapport 2023, rendu public le 16 mai, SOS homophobie note une hausse de 28 % des agressions physiques LGBTphobes entre 2021 et 2022, soit une tous les deux jours. Au total, l'association a reçu en 2022, 1.506 témoignages via ses dispositifs d’écoute et de soutien aux victimes de LGBTIphobies.

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