Traite des mineurs : au cœur des failles de la protection de l’enfance
Entre foyers de l’aide sociale à l’enfance, errance de mineurs étrangers isolés et sorties sans filet de jeunes majeurs, la traite des êtres humains s’installe dans les brèches du système. En 2024, un quart des victimes recensées en France sont des enfants ou des adolescents.
Protection de l’enfance : l’heure du rééquilibrage entre Départements, État et Justice ?
Entre désengagement de l’État et surcharge des départements, la protection de l’enfance a perdu son cap. La judiciarisation s’impose trop souvent, reléguant prévention et interventions éducatives. L’IGJ plaide pour un rééquilibrage entre Départements, État et Justice.
Départements : une situation financière critique, l’État pointé du doigt
Sous la pression d’un empilement de dépenses sociales et d’un désengagement budgétaire croissant de l’État, les finances départementales s’enfoncent dans la crise. La protection de l’enfance, au cœur de cette spirale, symbolise une action publique locale à bout de souffle.
27 milliards pour l’enfance : une politique publique sans pilote (1/2)
Près de 27 milliards d’euros seront consacrés en 2026 à la santé, l’éducation, la justice et la protection des enfants. Un effort inédit, mais éparpillé : malgré l’ampleur des moyens, les politiques de l’enfance peinent encore à parler d’une seule voix.
Familles, jeunesse, handicap : ce que le CESE pointe dans le PLFSS 2026
Dans sa lecture du budget de la Sécurité sociale pour 2026, le CESE s’attarde sur plusieurs mesures : santé mentale des jeunes, réforme SERAFIN-PH, service public de la petite enfance et congé de naissance. Autant de chantiers où les ambitions peinent encore à se traduire en actes.
« Monsieur l’État, vous demeurez muet, sourd et inactif » : le CNAEMO alerte sur l’immobilisme de l’État
Après un premier courrier resté sans réponse, le CNAEMO relance l’État. Dans une nouvelle lettre ouverte datée du 24 octobre, l’organisation dénonce son silence face à la crise de la protection de l’enfance et appelle à agir enfin, « par la mise en acte ».
Violences conjugales : 6 % des victimes ont moins de 20 ans
En 2024, les services de sécurité ont enregistré 272 400 victimes de violences conjugales. Si la majorité sont des femmes adultes, les données révèlent une part non négligeable de jeunes victimes, souvent mineures ou à peine majeures.