Cause Majeur ! démontre que soutenir les jeunes majeurs de l’ASE rapporte plus qu’il ne coûte
Le collectif Cause Majeur !, qui rassemble une trentaine d’associations engagées auprès des jeunes sortant de l’ASE, publie l’étude « Les Vies de Paul ». Trois parcours chiffrés montrent que plus l’accompagnement est long, plus la société y gagne — jusqu’à 1,8 million d’euros.
À l’Assemblée nationale, le constat d’une enfance coincée entre la rue et l’hébergement d’urgence
Malgré les obligations de l’État et des départements, de plus en plus d’enfants restent à la rue ou vivent durablement à l’hôtel. Devant la délégation aux droits de l’enfant de l'Assemblée nationale, les associations décrivent un système sous tension où l’urgence supplante les droits.
Terrorisme : une menace qui recrute de plus en plus jeune
La menace terroriste prend un visage de plus en plus jeune. Depuis 2023, près de 70 % des mis en cause ont moins de 21 ans et les mineurs sont de plus en plus nombreux à être interpellés. Entre réseaux sociaux et isolement, un basculement générationnel s’impose.
Commission des finances : les députés confrontent le PLF 2026 aux réalités de la protection de l’enfance
Alors que les députés examinaient les crédits 2026 de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances », la protection de l’enfance s’est imposée dans le débat. Normes d’encadrement, santé, jeunes majeurs : les fragilités du système ont ressurgi, pour une seule avancée votée.
Justice des mineurs : l’année 2024 met à nu les fragilités du système
Entre flux toujours élevés, délais en hausse et mise en œuvre désormais centrale du Code de la justice pénale des mineurs, 2024 montre une justice des mineurs sollicitée à l’excès. Les chiffres révèlent un système qui répond, mais sous des contraintes de plus en plus visibles.
Hébergement d’urgence : le juge impose la continuité au nom de la protection de l’enfance
Le tribunal administratif de Versailles annule la décision de l’Essonne de mettre fin à l’hébergement d’une mère et de ses quatre enfants parce que la plus jeune atteint trois ans. Le juge rappelle qu’en protection de l’enfance, aucune rupture n’est admissible.
« Le CNPE est dans un état critique » : la protection de l’enfance face à une instance nationale en panne
Le 6 novembre, la commission des finances examinait les crédits de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances ». Des députés ont alerté sur un CNPE paralysé : sans autonomie budgétaire et rattaché au GIP France enfance protégée, il pourrait même ne pas recevoir les crédits annoncés.