MNA : des départements sous tension, malgré la baisse des arrivées
En 2024, le nombre de mineurs non accompagnés confiés à l’aide sociale à l’enfance a reculé de 30 %. Une baisse sensible, mais sans effet sur le terrain : les services départementaux restent saturés, les dépenses élevées et les équipes sous tension. Derrière la décrue, la pression demeure.
Mineurs non accompagnés : en 2024, moins nombreux, plus jeunes
En 2024, le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) a reculé de 30 %. Moins nombreux, plus jeunes, parfois plus vulnérables : un public en mutation, pris en charge dans un dispositif toujours sous pression.
Entre ambition éducative et contrainte budgétaire, la PJJ avance à pas comptés
Avec 1,16 milliard d’euros prévus en 2026, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) maintient ses moyens, mais peine à suivre la pression du terrain. Entre rigueur budgétaire et exigence éducative, la PJJ avance à l’équilibre.
Crimes sexuels sur mineurs : le législateur à l’épreuve du traumatisme
Alors qu’une mission parlementaire se penche sur l’imprescriptibilité des violences sexuelles commises sur des mineurs, un colloque organisé à l’Assemblée nationale a révélé les failles du système : lenteur judiciaire, gouvernance éclatée, parole empêchée.
Dispositif intégré : repenser l’accompagnement des enfants handicapés
Le médico-social change de logique. Fini la course aux places : désormais, tout se joue dans les parcours. Le dispositif intégré veut offrir aux enfants en situation de handicap un accompagnement sur mesure, plus souple, plus fluide, plus proche de leur quotidien.
Enfants enfermés aux frontières : l’ONU alerte, l’Anafé dénonce, l’État se défend
L’Anafé rappelle que l’enfermement de mineurs aux frontières françaises se poursuit en violation des engagements internationaux de la France. Une critique réitérée le 16 octobre par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.
Protection de l'enfance : un système encore trop centré sur le juge des enfants ?
En France, la protection de l’enfance reste centrée sur le juge, héritage d’un modèle créé dans les années 1950. Chercheurs et professionnels appellent à repenser ce système pour limiter la judiciarisation et privilégier des réponses éducatives plus souples et adaptées.