Jeunes majeurs de l’ASE : la Cour des comptes pointe un « risque majeur de pauvreté »
Sept ans après la Stratégie pauvreté et deux ans après le Pacte des solidarités, la Cour des comptes dresse un bilan sévère : les jeunes majeurs de l’ASE restent parmi les plus vulnérables. Inégalités, moyens limités, résultats insuffisants : les « sorties sèches » perdurent.
Pouponnières de l’ASE : la fin d’un demi-siècle d’immobilisme
Un décret du 5 septembre 2025 bouleverse l’accueil des tout-petits confiés à l’aide sociale à l’enfance. Durée de séjour raccourcie, effectifs renforcés et unités à taille humaine : l’État promet enfin des conditions de vie dignes aux bébés les plus fragiles.
Santé mentale des jeunes : « On est en médecine de guerre »
Le 3 septembre, devant la commission d’enquête sur la santé mentale et le handicap, le pédopsychiatre Bruno Falissard et le psychanalyste Sébastien Ponnou alertent : ASE fragilisée, pédopsychiatrie sinistrée, enfants sans solution.
Santé mentale des jeunes : la France face à une crise sans précédent
À l’Assemblée nationale, la commission d’enquête sur la santé mentale et le handicap dénonce les défaillances des politiques publiques et leur coût pour la société. Files d’attente, soignants épuisés, familles démunies : la santé des jeunes illustre l’ampleur de la crise.
Un million de jeunes freinés par l’illettrisme et l’innumérisme
Près d’un jeune de 18 à 29 ans sur dix connaît aujourd’hui de grandes difficultés avec les compétences de base : lire, écrire, compter. Cela représente 937 000 personnes, soit un quart de l’ensemble des adultes concernés en France.
Le coût des études en travail social explose encore en 2025
À la rentrée 2025, les étudiant·e·s en travail social verront leurs frais de formation et de vie quotidienne encore augmenter. La FNEMS dresse un constat chiffré : logement, alimentation, frais pédagogiques… la facture grimpe et les inégalités se creusent.
« La sortie de l’ASE ne peut pas être l’affaire des seuls départements », juge l’IGAS
L’IGAS constate que l’accompagnement des jeunes majeurs reste inégal d’un département à l’autre. Elle appelle l’État à mieux piloter cette politique et recommande d’étendre le suivi, aujourd’hui limité à 21 ans, jusqu’à 25 ans pour éviter les « sorties sèches ».