Faute de moyens humains et matériels suffisants, la justice peine à répondre aux besoins des territoires ultramarins. Les mineurs en sont les premières victimes : absence d’administrateurs ad hoc, auditions sans avocat, mesures éducatives retardées. Un déséquilibre qui interroge l’égalité devant la loi.
Le 13 octobre, Claire Hédon, la Défenseure des droits, dresse devant la commission d’enquête sur l’accès à la justice dans les territoires ultramarins un constat sévère : les moyens humains et matériels restent très insuffisants pour garantir les droits fondamentaux, en particulier ceux des enfants. Quatre jours plus tôt, le 9 octobre, l’ancien garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti défendait son action devant les députés, réaffirmant que la justice des mineurs devait demeurer une priorité. Deux auditions rapprochées qui pointent la même réalité : celle d’un État encore en difficulté pour assurer l’égalité d’accès au droit sur l’ensemble de son territoire.
Ce constat partagé se traduit concrètement sur le terrain : de la défense aux services éducatifs, l’ensemble de la chaîne judiciaire est fragilisé par des moyens insuffisants et des besoins en constante hausse.
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