Publié au Journal officiel le 4 décembre, un avis de la contrôleure générale des lieux de privation de liberté alerte sur des isolements illégaux, des contentions abusives et de multiples atteintes aux droits des mineurs hospitalisés en psychiatrie. Elle appelle à une refonte urgente de leur protection.

Dans les hôpitaux psychiatriques, l’expérience des mineurs demeure peu visible. Elle constitue pourtant un angle mort persistant de la protection de l’enfant. C’est dans ce contexte qu’intervient l’avis publié au Journal officiel le 4 décembre et signé le 6 octobre par Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Fondé sur plusieurs années de visites, le document expose une réalité rarement portée dans le débat public : « les mineurs sont fréquemment pris en charge selon des modalités qui entraînent de nombreuses atteintes à leurs droits fondamentaux ». La CGLPL note également « la situation paradoxale dans laquelle les patients les plus vulnérables sont ceux que la loi protège le moins ».

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