L’Anafé rappelle que l’enfermement de mineurs aux frontières françaises se poursuit en violation des engagements internationaux de la France. Une critique réitérée le 16 octobre par le Comité des droits de l’enfant de l’ONU.

Des enfants privés de liberté aux frontières françaises : c’est une réalité que documente depuis plus de vingt ans l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). L’organisation dénonce, dans un communiqué du 16 octobre, « une pratique indigne d’un État de droit » et rappelle que « la France continue d’enfermer des enfants pour la seule raison qu’ils sont nés ailleurs ». Pour elle, il s’agit d’« une violation manifeste des engagements internationaux » que les rappels à l’ordre des instances onusiennes ne suffisent toujours pas à faire disparaître.

Une pratique jugée arbitraire par l’ONU

« Les conditions dans les zones d’attente des aéroports, où les enfants sont confinés dans un territoire spécifique, sont similaires à celles d’un centre de détention fermé ». Dans son rapport publié le 16 octobre, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies critique fermement une pratique qu’il qualifie de « disproportionnée et donc arbitraire » : l’enfermement de mineurs aux frontières, dans des espaces censés n’être que transitoires.

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