La Convention citoyenne sur la fin de vie du Conseil économique, social et environnemental s'est prononcée majoritairement en faveur d’un droit à l’euthanasie et au suicide assisté pour les mineurs. Une prise de position qui dérange et divise.
Après trois mois de travail, la Convention citoyenne sur la fin de vie organisée, à la demande du président de la République en septembre dernier, par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour discuter de la législation actuelle sur la fin de vie et de son éventuelle évolution va rédiger son rapport final, qui sera remis au gouvernement le 19 mars.
Cette assemblée des 184 citoyens tirés au sort a acté, le 19 février, à 84 % que « le cadre [actuel] d’accompagnement de la fin de vie ne répond pas à toutes les situations rencontrées », ouvrant de fait la porte à une légalisation du suicide assisté (72 %) ou à l’euthanasie (75 %). Une majorité des conventionnels qui ont participé au vote se sont également exprimés en faveur d’un droit à l’euthanasie (67 %) et au suicide assisté (56 %) pour les mineurs, ouvrant le débat vers l'ultime tabou.
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