Alors que l’inclusion progresse à grande vitesse, les données croisées de la DEPP et de la Drees révèlent un paysage plus contrasté qu’il n’y paraît : des avancées nettes, mais aussi des écarts persistants selon l’âge, le handicap et les structures.

Vingt ans après la loi du 11 février 2005, l’inclusion scolaire s’est installée dans le paysage éducatif, sans pour autant dissiper toutes ses zones d’ombre. Les chiffres racontent la même histoire, chacun depuis son versant institutionnel. En 2024, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), service statistique du ministère de l’Éducation nationale, relève que le nombre d’élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire « a triplé entre 2006 et 2024 ». À la même période, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), rattachée au ministère des Solidarités, observe qu’en 2022, « 113 000 enfants et adolescents handicapés de 6 à 15 ans sont accompagnés par une structure médico-sociale, dont 92 % scolarisés ». L’ampleur du mouvement ne fait aucun doute. Mais cette progression ne suffit pas à effacer les ruptures et inégalités qui continuent de marquer les parcours.

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