Difficultés à recruter des pédopsychiatres, pédiatres ou généralistes, accès très compliqué aux urgences, intégration encore modeste dans les territoires de santé… L' Association des Itep et de leurs réseaux (AIRe) diagnostique ce qui freine, dans les structures, le soin des enfants et jeunes accompagnés.

Pour quelles raisons les dispositifs intégrés des instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (DITEP) peinent-t-ils à garantir le suivi médical, psychiatrique et psychologique des enfants, adolescents et jeunes adultes accompagnés ? L’Association des Itep et de leurs réseaux (AIRe) a mené l'enquête auprès de ses adhérents pour diagnostiquer, plus précisément, les freins et obstacles existants dans la structuration du soin. Pour rappel, les DITEP accueillent « des enfants et des jeunes présentant des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages ».

Un quart des adhérents de l’AIRe (soit 104 directeurs et responsables de DITEP issus de l’ensemble des régions et des territoires d’outre-mer) ont répondu à cette enquête menée entre mars et mai 2022. « La diversité des structures est également représentée par leurs tailles : d’un agrément pour l’accompagnement de 224 enfants ou jeunes en Nouvelle-Aquitaine, à une petite structure de 10 "parcours" en Auvergne-Rhône-Alpes, précise l’association. La moyenne correspond à un agrément pour 75 parcours d’enfants ou jeunes ».

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