Un quart des 5-20 ans déclarent une altération majeure – cognitive, motrice, sensorielle ou émotionnelle. Le rapport de la Drees pointe des écarts marqués entre filles et garçons, une scolarisation inégale et des parcours administratifs souvent compliqués.

En 2005, la France promettait une société inclusive. La loi du 11 février affichait une ambition claire : garantir « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Vingt ans plus tard, la réalité est moins flatteuse.

D’après la Drees, plus d’un jeune sur quatre est concerné : « 27 % des 5-20 ans déclarent au moins une altération importante de fonction, qu’elle soit cognitive, émotionnelle, motrice ou sensorielle. » Ce n’est pas un phénomène isolé, mais un fait de génération. Et les difficultés s’accentuent avec l’âge : de 17,7 % chez les 5-9 ans à 37 % chez les 15-20 ans.

Le handicap apparaît ainsi moins comme une situation figée que comme un parcours. Plus la scolarité devient exigeante et les normes sociales contraignantes, plus les fragilités prennent du poids et se transforment en obstacles durables.

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