Le Département des Côtes d’Armor a signé, le 26 janvier, avec la CPAM (Caisse primaire d'Assurance maladie) une convention visant à simplifier les démarches d’accès aux droits et à faciliter l’accès à la prévention des jeunes accompagnés par l'aide sociale à l'enfance.

Cette convention devrait permettre de tisser un lien partenarial autour de l’instruction et du suivi des dossiers d’affiliation et de droits à la complémentaire santé solidaire des jeunes bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance (ASE).

« La santé des plus de 4 000 enfants et jeunes confiés au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance est une priorité pour le Département. La présente convention nous permettra de travailler en étroite collaboration avec la CPAM des Côtes d’Armor pour améliorer le suivi et l’accès des bénéficiaires de l’ASE aux multiples dispositifs de santé proposés, tels que l’examen de prévention santé pour les jeunes de 16 à 21 ans. Elle est le signe du travail global que nous menons pour faire progresser l’accompagnement des enfants placés sous notre responsabilité », déclare Christian Coail, président du Conseil départemental des Côtes d’Armor.

« Ce partenariat doit favoriser la promotion des offres de prévention de l’Assurance Maladie, en direction des enfants, auprès des structures et des familles d’accueil, notamment sur la santé dentaire avec le dispositif M’T dents », poursuit Elodie Poullin, directrice de la CPAM des Côtes d’Armor.

"Eviter la rupture des droits" des jeunes majeurs

Une attention particulière est portée aux jeunes adultes, notamment avec un accès privilégié à l’examen de prévention santé (EPS). Destiné aux jeunes de 16 à 21 ans bénéficiant de l’ASE, il est confidentiel et pris en charge à 100 %. Il permet de faire un bilan de santé complet avec des professionnels de santé (médecin, infirmier, laboratoire, personnel administratif, dentiste), de réaliser des examens et actions de dépistage, et d’engager, si nécessaire et avant la sortie du dispositif, une orientation vers un parcours de soin coordonné. Le bilan effectué lors de l’EPS peut-être transmis, avec l’accord du jeune concerné, au médecin traitant et au médecin référent de la protection de l’enfance qui assureront le suivi des résultats. « Pour la CPAM, l’enjeu est enfin d’accompagner les jeunes majeurs, à la sortie du dispositif de l’ASE, par un rendez-vous personnalisé avec un conseiller, afin de faire le point sur leur situation. Eviter la rupture des droits est essentiel », conclut Elodie Poullin.