Plusieurs associations - l’Anafé, la LDH, Médecins du Monde, Amnesty International France, La Cimade et Médecins sans Frontières - s'inquiètent de la situation des mineurs non accompagnés (MNA) à la frontière franco-italienne entre Vintimille et Menton. Les responsables politiques locaux en appellent à la responsabilité de l’État.

« Tous les jours, des dizaines de personnes exilées sont interpellées, privées illégalement de liberté et refoulées à Menton. Parmi elles se trouvent des mineurs isolés, mais également des familles et des demandeurs d’asile », critiquent les associations, dans un communiqué commun en date du 21 avril. Elles dénoncent « des procédures expéditives » qui ne respectent pas les droits de ces personnes, notamment le droit de demander l’asile, d’avoir accès à un interprète, à un avocat et à un médecin. D’après les chiffres transmis par les autorités, 30 146 personnes ont ainsi été refoulées à Menton pont Saint-Louis suite à un refus d’entrée en 2021, parmi lesquelles 1 108 mineurs isolés.

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