A quelques jours de la Conférence nationale du handicap, le Conseil national consultatif des personnes handicapées souhaite que « l’État s’engage fortement dans une transformation profonde de ses politiques publiques. »

À l'approche de la Conférence nationale du handicap (CNH) du 26 avril, le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) rappelle que ce rendez-vous « doit s’appuyer sur la participation des personnes concernées et favoriser la co-construction systématique des politiques publiques. »

« Cette conférence de 2023 se tient dans un contexte particulier, à la suite des recommandations du comité des droits de l’ONU et de la décision du conseil de l’Europe constatant la violation, par l’État français de ses obligations internationales et de ses responsabilités », rappelle le comité, dans une motion adoptée lors de l’assemblée plénière du 21 avril (lire notre article).

Le CNCPH liste douze thématiques « incontournables [...] pour poursuivre la trajectoire vers une société accessible et inclusive ». Il appelle notamment le gouvernement à « assurer un accès inconditionnel à l’éducation et à la formation professionnelle, garantir l’accessibilité (pédagogie, didactique, manuels scolaires, examens…), former l’ensemble des personnels, coopérer pour mieux scolariser ». Et à « empêcher tout recul » concernant les notifications des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) par les commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

Le CNCPH souhaite, enfin, que le format de la CNH « permette effectivement des échanges et ne soit pas uniquement une démarche descendante ».