Dans une lettre ouverte du 30 avril au président de la République, de nombreuses organisations réclament que la France se positionne « maintenant » en faveur d’ « un règlement européen fort » pour lutter contre l’explosion de la pédocriminalité en ligne.

En mai 2022, la Commission européenne a publié une proposition de règlement pour prévenir et lutter contre la cyberpédocriminalité. Elle vise notamment à « responsabiliser » les acteurs du numérique afin de prévenir, détecter, signaler et supprimer les contenus pédocriminels et le grooming (pratique qui consiste à faire des sollicitations sexuelles en ligne, de personnes majeures vers des mineurs). Depuis deux ans, les États membres tentent de trouver un accord mais ils sont divisés entre le droit à la vie privée des citoyens et la protection des enfants.

Pourtant, il y a une urgence à agir. L’Union européenne héberge 62% des contenus (images et vidéos) de violences sexuelles sur les enfants dans le monde. Selon les chiffres de l'INHOPE (l'association internationale de services d'assistance en ligne), la France est le cinquième pays européen à héberger le plus de contenus pédocriminels et le 9ème dans le monde.

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