Lors de l'audition de la France devant le Comité des droits de l'enfant de l'ONU, la secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance a fait quelques annonces concernant la politique de lutte contre les violences faites aux enfants.
Interrogée par l'un des délégués du Comité des droits de l’enfant, le 9 mai à Genève, la secrétaire d'Etat chargée de l’Enfance a reconnu qu’il n’était pas possible de démontrer qu’il y avait moins d’enfants victimes de violences et d’abus en France depuis que le président de la République a fait de cette question une priorité. Charlotte Caubel a déploré le fait que les chiffres des infanticides « restent effrayants ». En France, un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents ou de proches, selon un rapport élaboré en 2019 par les inspections générales des affaires sociales (IGAS), de la justice (IGJ) et de l’éducation (IGAENR).
La délégation française a expliqué aux experts indépendants de l'ONU que la France a mis en place deux commissions pour se pencher sur les violences sexuelles : la commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase), et la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) dont les travaux se poursuivent.
« La stratégie de lutte contre les violences faites aux enfants entre 2020 et 2022 est l’une des rares stratégies dont la totalité des points a été réalisée », a assuré la secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance.
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