La prise en charge des mineurs non accompagnés en France soulève de fortes questions juridiques. Le 15 septembre, à la Cour de cassation, magistrats, avocats et experts ont débattu de la protection des droits de ces jeunes vulnérables.
Au 1er janvier 2024, 46 300 mineurs non accompagnés (MNA) et anciens MNA devenus majeurs représentaient un cinquième des jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), que ce soit en famille d’accueil ou en établissement, selon l’enquête annuelle de la Direction statistique des ministères sociaux.
Le nombre d’anciens MNA accompagnés après leur majorité a progressé de 6 % en un an, d’après des données collectées dans 93 départements, révélant une prise en charge qui reste toutefois inégale selon les territoires.
Pour les mineurs encore non accompagnés, le nombre pris en charge par l’ASE a reculé de 3 %, à 29 200. Une baisse relative qui contraste avec leur évolution sur la décennie précédente : entre 2015 et 2024, leur nombre a triplé, illustrant la croissance spectaculaire de cette population vulnérable.
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