La prise en charge des troubles psychiques chez les mineurs sous main de justice s’effondre, révèle un rapport parlementaire. Ruptures de soins, pédopsychiatrie sinistrée, institutions débordées : les jeunes les plus fragiles restent sans réponse adaptée.

Présenté à l’Assemblée nationale le 10 juillet 2025, le rapport des députées Josiane Corneloup (LR) et Élise Leboucher (LFI) alerte sur les carences de la prise en charge des troubles psychiques en milieu judiciaire. Il décrit un dispositif morcelé, marqué par des ruptures de suivi, des inégalités d’accès aux soins et un manque de coordination entre institutions.

L’analyse pointe avec insistance la situation des mineurs confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) ou suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Ces jeunes, cumulant fragilités sociales, familiales et psychiques, reçoivent pourtant, selon les députées, « des réponses parmi les plus insuffisantes ». Le constat est implacable : « Tout indique que leurs besoins sont plus criants encore, mais que les réponses sont, pour ce public, encore plus lacunaires ». Une situation d’autant plus alarmante que les politiques publiques restent, dans leur ensemble, morcelées, incomplètes et parfois totalement absentes.

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