Le principe de non-sanction interdit de punir une victime de traite pour les infractions qu’elle a été contrainte de commettre. En France, son application demeure incertaine, surtout quand il s’agit de mineurs sous emprise. Magistrats, avocates et responsables de la PJJ appellent à un changement de culture judiciaire pour protéger avant de poursuivre.
Dans les tribunaux comme dans les commissariats, les visages changent, mais le scénario se répète : des adolescents livrés à eux-mêmes, exploités dans des réseaux criminels, poursuivis pour des vols, des délits ou des faits de stupéfiants, avant que leur situation de traite ne soit identifiée.
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