Jean-Pierre Rosenczveig : « Le Code de l’enfance doit devenir la poutre maîtresse » (1/2)
De longue date, Jean-Pierre Rosenczveig milite pour un Code de l’enfance capable de rassembler un droit éclaté. Il pilote aujourd’hui le groupe de travail confié par Sarah El Haïry, haute-commissaire à l’Enfance, un chantier décisif pour renforcer concrètement la protection des enfants.
Le CNPE, une instance sans souffle budgétaire propre
Créé pour éclairer les politiques publiques et porter la voix du terrain, le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) peine aujourd’hui à faire entendre la sienne.
Enfants confiés à l’ASE : la traite s’installe dans les départements
Près d’un quart des victimes de traite identifiées par la justice en 2024 sont mineures. Selon la Miprof et l’Infostat Justice, le phénomène touche de plein fouet les enfants placés. Les départements les plus saturés en protection de l’enfance sont aussi les plus exposés.
Mineurs victimes de traite : un principe de non-sanction encore fragile
Le droit européen interdit de sanctionner une victime de traite pour des faits commis sous contrainte. En France, ce principe reste fragile, surtout pour les mineurs exploités. Magistrats et professionnels appellent à mieux protéger avant de poursuivre.
PMI : alerte sur un service public en voie d’asphyxie
Quatre-vingts ans après sa création, la Protection maternelle et infantile (PMI) s’essouffle. Dans une tribune publiée par Le Monde, un collectif de professionnels alerte sur la remontée de la mortalité infantile et appelle à « donner une nouvelle jeunesse à la PMI ».
Traite des mineurs : au cœur des failles de la protection de l’enfance
Entre foyers de l’aide sociale à l’enfance, errance de mineurs étrangers isolés et sorties sans filet de jeunes majeurs, la traite des êtres humains s’installe dans les brèches du système. En 2024, un quart des victimes recensées en France sont des enfants ou des adolescents.
Exploitation sexuelle de mineurs : « On fait semblant de juger, sans rien régler »
En hausse constante, l’exploitation sexuelle des mineures confiées à l’aide sociale à l’enfance (ASE) met la justice sous tension. Entre proxénètes insaisissables, clients rarement poursuivis et institutions débordées, magistrats et professionnels de terrain alertent sur une mécanique qui s’emballe.