Isabelle Santiago : « La politique de l’enfance ne peut pas dépendre du hasard des remaniements »
Après l’annonce du gouvernement Lecornu II, Isabelle Santiago, députée socialiste du Val-de-Marne, dénonce « l’instabilité qui fragilise » la politique de l’enfance depuis 2022. Elle appelle à « une stratégie nationale pérenne » et à la création d’un ministère dédié.
Le gouvernement Lecornu II entre en scène, mais l’enfance reste en coulisses
Nouveau gouvernement, même angle mort : l’enfance reste sans portefeuille dédié dans la composition ministérielle dévoilée le 12 octobre. Une absence qui interroge la volonté de l’exécutif et jette le doute sur la promesse d’un projet de loi sur la protection de l’enfance, annoncé pour l’automne.
Enfance et pauvreté : un impact profond sur la santé mentale
En France, plus de 2,9 millions d’enfants grandissent dans la pauvreté. Au-delà des difficultés matérielles, la précarité fragilise la santé mentale des parents et, dès les premières années, altère le développement des plus jeunes, influençant leur avenir durablement.
Festival du Film Social : cap sur la 7ᵉ édition
Du 13 au 16 octobre, l’association La 25ᵉ image organise la 7ᵉ édition du Festival du Film Social, un rendez-vous qui met en lumière le travail social et l’intervention sociale à travers le cinéma.
L’engagement des jeunes s’ancre dans les politiques locales
Trente ans après les premiers conseils municipaux d’enfants, l’engagement des jeunes trouve peu à peu sa place dans l’action publique locale. La dynamique progresse et renouvelle le lien entre élus et jeunesse, mais reste freinée par le manque de moyens, de temps et de compétences.
Suicide : l’alerte rouge chez les adolescentes
Pensées suicidaires en hausse, hospitalisations en progression, adolescentes particulièrement touchées : le dernier baromètre de Santé publique France publié le 10 octobre alerte sur l’aggravation de la détresse psychique des jeunes, sur fond d’influence croissante des réseaux sociaux.
Mineurs délinquants : la justice éducative à bout de souffle
Elle devait éduquer, elle punit désormais. Saturée, désorganisée, souvent éloignée de sa mission première, la justice des mineurs s’écarte de l’idéal éducatif qui la fondait en 1945. Une dérive qui questionne la place de l’enfance dans notre système pénal et sa capacité à offrir une seconde chance.