MNA devenus majeurs : les comportements antérieurs ne peuvent rompre la protection
Le Conseil d’État a annulé la rupture du contrat jeune majeur d’un ex-mineur non accompagné, jugeant illégale une décision fondée sur des faits antérieurs à sa majorité. La haute juridiction rappelle que la protection prime en l’absence de récidive.
Santé mentale et insertion : les missions locales au cœur de la reconstruction des jeunes
En Occitanie, un tiers des jeunes suivis par les missions locales reçoit un appui santé. Psychologues, référents et conseillers agissent en première ligne face à l’angoisse, aux troubles du sommeil ou à la dépression, avec une attention particulière aux jeunes issus de l’ASE.
SAAD familles : un nouveau cahier des charges pour un accompagnement renforcé
En vigueur depuis le 1ᵉʳ août 2025, un décret redéfinit le cadre des SAAD familles. Il harmonise les pratiques, fixe des exigences de qualité et de coordination, et intègre le soutien à la parentalité, avec des obligations désormais contrôlables.
Enquête nationale : comprendre le parcours des 16-18 ans en psychiatrie
Le Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) lance une enquête auprès des professionnels du service public de psychiatrie et de leurs partenaires.
Jeunes handicapés et addictions : « Un quart des établissements a dû gérer des crises »
En Nouvelle-Aquitaine, près d’un établissement médico-social sur deux accompagne des jeunes en situation de handicap confrontés aux addictions : écrans, cannabis, alcool… Un défi majeur qui mobilise les professionnels, encore trop souvent démunis face à cette réalité pressante.
« Une présence, une voix pour l’enfant » : l’administrateur ad hoc, maillon essentiel de la protection de l’enfance
Désigné par un juge lorsque l’intérêt d’un enfant n’est plus garanti, l’administrateur ad hoc devient sa voix devant la justice. Essentiel à la protection de l’enfance, ce rôle vital se heurte à un vide juridique, des pratiques inégales et un manque criant de moyens.qu’il mérite.
Protection judiciaire de la jeunesse : la lettre de Darmanin questionnée par les acteurs de terrain
La lettre de Gérald Darmanin aux agents de la PJJ suscite un mélange d’espoir et de réserve. Si la volonté affichée de privilégier la protection des enfants est saluée, les acteurs de terrain insistent sur l’urgence d’actions concrètes et de moyens réels pour transformer les intentions en résultats.