Alors que le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2023 sera présenté le 26 septembre, l'Ufnafaam demande au gouvernement de ne pas rater "le tournant" pour la petite enfance.

Quelques jours après l'annonce par Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités de la création d'un service universel de l’accueil du jeune enfant et à l'approche de la présentation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2023, le 26 septembre, l'Union fédérative nationale des associations de familles d'accueil et assistants maternels (Ufnafaam) revient à la charge pour réclamer une réforme du complément de libre choix du mode de garde (CMG), cette aide financière, versée par la CAF ou la MSA, prenant en charge une partie de la rémunération d’une assistante maternelle agréée ou d’une garde à domicile.

L'Ufnafaam réclame de longue date - depuis plus de dix ans - une réforme de cette allocation versée aux parents « car elle ne correspond pas à leurs ressources et de ce fait leur reste à charge est plus important » [que pour les autres modes d'accueil]. Ainsi, un couple de parents dont le salaire est minimum n'a « pas le droit au montant du CMG le plus haut », ajoute-t-elle.

« Ce projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) qui sera présenté le 26 septembre doit répondre aux besoins de toutes les familles. A ce titre, il faut obtenir une augmentation de l’enveloppe destinée au CMG et non pas une simple redistribution. Réduisons les inégalités d’accès de ce mode d’accueil pour les 761 000 familles bénéficiaires avec une réforme ambitieuse du CMG », insiste l'Ufnafaam.