De la France aux Pays-Bas, du Portugal au Danemark, les assistantes maternelles reculent partout en Europe. Vieillissement, départs massifs à la retraite, statuts précaires : ce métier qui structure l’accueil des moins de trois ans s’essouffle. Une enquête de la Cnaf révèle une crise silencieuse aux conséquences explosives.

Les assistantes maternelles sont au cœur de l’accueil du jeune enfant en Europe. Mais leur avenir inquiète. L’étude publiée par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) le 7 septembre dresse un constat sans appel : « la profession présente des caractéristiques communes : une très forte féminisation et un déclin numérique en lien avec un vieillissement des professionnelles ». Dans tous les pays étudiés, plus de 95 % sont des femmes.

Les assistantes maternelles sont au cœur de l’accueil du jeune enfant en Europe. Mais leur avenir est menacé. L’étude publiée par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) le 7 septembre dresse un constat sans appel : « la profession présente des caractéristiques communes : une très forte féminisation et un déclin numérique en lien avec un vieillissement des professionnelles ». Dans tous les pays étudiés, plus de 95 % sont des femmes.

Et l’âge pèse lourd : en France, aux Pays-Bas et en Allemagne, une assistante maternelle sur deux a déjà franchi le cap des 50 ans. En Angleterre, elles sont 40 % ; au Danemark 60 % ; au Portugal presque 70 %. La Cnaf prévient : « Les départs en retraite sont la première cause de la décroissance des effectifs. Le phénomène devrait s’accélérer dans les années à venir ».

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