Quatre-vingts ans après sa création, la protection maternelle et infantile (PMI) s’épuise. Dans une tribune publiée par Le Monde, un collectif de médecins, sages-femmes, puéricultrices et psychologues appelle à « donner une nouvelle jeunesse à la PMI » pour enrayer la hausse du taux de mortalité infantile et les inégalités sociales de santé.


En 1945, rappelle la tribune publiée le 31 octobre par Le Monde, l’ordonnance du 2 novembre instituant la protection maternelle et infantile (PMI) posait déjà un constat sans appel : « La mortalité infantile atteint aujourd’hui en France des chiffres si alarmants que des mesures rigoureuses doivent être prises immédiatement pour l’enrayer. » Le texte naît dans un pays où 11,4 % des enfants meurent avant leur premier anniversaire, soit un sur dix. Adoptée juste après la création de la Sécurité sociale, cette ordonnance veut reconstruire la France par la santé. Elle crée un service universel de prévention, gratuit, de proximité, centré sur l’accompagnement des familles.

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