Lors d'un webinaire organisé le 4 avril par le Cn2r (centre national de ressources et de résilience), Guillaume Bronsard, pédopsychiatre au CHRU de Brest a souligné l’importance de la recherche scientifique dans le domaine de l'enfance maltraitée et la nécessité de rapprocher les pédopsychiatres et les professionnels de l’aide sociale à l’enfance (ASE).
En septembre 2022, lors de la première journée nationale de rencontre entre les services de l'aide sociale à l'enfance et de pédopsychiatrie, Guillaume Bronsard, indiquait qu'à Brest, dans son service, près de deux tiers des enfants hospitalisés avaient une mesure de protection de l’enfance. Environ 40% en accueil de jour étaient concernés par une telle mesure de protection. « Les enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) sont très nombreux dans les services de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, soit du côté des hospitalisations à temps plein en particulier le week-end, dans les lieux où il y a de centres de crise par le biais des urgences, et aussi dans les hôpitaux de jour mais moins dans les CMP (centres médico-psychologiques) », précise-t-il lors du webinaire organisé par le Cn2r (centre national de ressources et de résilience) et intitulé "De l'enfant maltraité à l'enfant porteur d'un TSPT-Complexe : enjeux conceptuels, méthodologiques et éthiques".
La prise en charge en pédopsychiatrie des enfants protégés se fait « à l’occasion des grandes crises comportementales devenues difficiles à gérer pour les équipes d’éducateurs ou de la protection de l’enfance », indique-t-il.
Cet article vous intéresse ? Abonnez-vous à l'offre Premium pour poursuivre la lecture !
Abonnez-vous maintenantAvez-vous déjà un compte ? S'identifier