Alors que les tensions sociales s’aggravent, le Conseil départemental de l’Hérault prévoit la fermeture de plusieurs services de prévention spécialisée. Les responsables de l’APS34 dénoncent un retrait qui met en péril la jeunesse et la paix sociale.

Suite aux émeutes du 18 juillet qui ont agité plusieurs villes moyennes – Béziers, Limoges, Nîmes – révélant une fracture sociale et générationnelle de plus en plus béante, le Conseil Départemental de l’Hérault maintient sa décision controversée : fermer, dès le 1er septembre, les services de prévention spécialisée à Sète, Frontignan et Béziers. Pour Christine Lazergues et Didier Besson, respectivement présidente fondatrice et président de l’Association Prévention Spécialisée de l’Hérault (APS34), il s’agit d’un désengagement brutal au pire moment.

« La fermeture annoncée des services de prévention spécialisée sonne comme un désengagement brutal, au moment même où la présence éducative de proximité n’a jamais été aussi cruciale », écrivent les deux signataires de la tribune.

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