En 2023, le salaire moyen des professionnelles du social atteint 2 090 euros nets par mois, en hausse de 5 % par rapport à 2022, mais stable en euros constants, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
En 2022, en France hors Mayotte, 1 135 000 salariées travaillent dans le social, selon la Drees. Elles accompagnent des personnes âgées, handicapées ou vulnérables.
En 2023, le salaire moyen d’une professionnelle du social en équivalent temps plein (EQTP) atteint 2 090 euros nets par mois, en hausse de 5 % par rapport à 2022. Ajusté de l’inflation, ce salaire reste quasi stable, avec une variation de seulement +0,1 % en euros constants.
Les cadres de l’intervention sociale et éducative sont les mieux rémunérées, avec 3 260 euros par mois en EQTP. Les éducatrices spécialisées et les assistantes sociales enregistrent les hausses les plus importantes, respectivement +1,2 % et +1,1 % en euros constants.
Le secteur public reste plus rémunérateur que le secteur associatif et le secteur privé, avec 2 350 euros par mois en EQTP contre 2 080 euros pour le secteur associatif et 1 760 euros pour le secteur privé. L’ancienneté a également un impact : les salariées en poste depuis moins de cinq ans perçoivent 1 950 euros, tandis que celles présentes depuis vingt ans ou plus gagnent en moyenne 2 580 euros par mois.
Classement par salaires
En termes de revenu annuel sur l’ensemble des postes occupés, les cadres de l’intervention sociale déclarent 31 060 euros. Les éducatrices spécialisées perçoivent 23 410 euros. Les assistantes sociales, les conseillères en économie sociale et familiale (CESF) et les éducatrices techniques spécialisées ou monitrices d’atelier se situent entre 19 000 et 20 000 euros.
Les professions les moins bien rémunérées comprennent les éducatrices de jeunes enfants (18 480 euros), les monitrices éducatrices (16 220 euros) et les aides médico-psychologiques (15 260 euros).

Les disparités régionales sont limitées : le salaire EQTP moyen est le plus faible en Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse (2 030 euros) et le plus élevé en Ile-de-France (2 190 euros), soit un écart de 8 %.