Malgré l’instabilité politique, l’urgence d’agir pour la protection de l’enfance se fait pressante. Lors d’une rencontre organisée par l’Ajis à Paris, Isabelle Santiago a alerté sur les retards persistants de l’État et l’impérieuse nécessité de mesures concrètes pour sécuriser l’avenir des enfants vulnérables.
Six mois après la publication du rapport Santiago sur les manquements des politiques publiques en matière de protection de l’enfance, le constat reste alarmant : rien n’a réellement bougé. L’État tarde à agir et des milliers d’enfants vulnérables restent sans accompagnement adapté. Le 30 septembre à Paris, l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) a organisé une rencontre pour dresser le bilan.
« Il y a un avant et un après », estime Isabelle Santiago, convaincue que le rapport parlementaire « a permis un regard différent sur cette problématique de gouvernance », en incitant à ne plus considérer « le département comme le seul chef de file ».
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