De la Meuse à Mayotte, certains territoires n’ont plus de pédopsychiatres. CMP saturés, urgences débordées, familles contraintes de parcourir des centaines de kilomètres : les inégalités d’accès aux soins psychiatriques des jeunes atteignent un seuil critique.
En France, la santé mentale des mineurs reste un champ marqué par les fractures territoriales. Déclarée « grande cause nationale » en 2025, elle se heurte pourtant à une réalité implacable : l’accès aux soins dépend toujours du lieu de résidence. Dans les grandes villes comme Paris ou Lyon, les familles trouvent plus facilement des spécialistes et des structures adaptées. Mais dans la Meuse, l’Indre ou l’Aube, l’offre est quasi inexistante. Et dans plusieurs départements d’outre-mer, la pénurie prend des allures de désert médical.
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