Pensées suicidaires en hausse, hospitalisations en progression, adolescentes particulièrement touchées : le dernier baromètre de Santé publique France publié le 10 octobre alerte sur l’aggravation de la détresse psychique des jeunes, sur fond d’influence croissante des réseaux sociaux.

En 2024, 5,2 % des adultes ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires, contre 4,2 % en 2020. Parmi eux, 0,4 % sont passés à l’acte au cours de l’année. Si la tendance nationale semble contenue, elle masque de fortes disparités selon les territoires et les générations. Les régions Hauts-de-France et Grand Est apparaissent parmi les plus touchées, tandis que les jeunes, et plus particulièrement les jeunes femmes, se trouvent en première ligne.

Ce phénomène s’inscrit dans un contexte qui pèse lourdement sur la santé mentale : séquelles de la crise sanitaire, incertitudes économiques, tensions sociales et influence croissante du numérique contribuent à fragiliser une jeunesse déjà vulnérable.

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