Paroles de pros
Le cri d'alarme des assistantes maternelles : un secteur essentiel oublié
Malgré des promesses de « travaux cruciaux » faites en novembre 2023, l'UFNAFAAM, association nationale regroupant des assistants maternels et familiaux, dénonce une « inertie gouvernementale » et un « sentiment profond d’abandon et de mépris ».
Protection de l’enfance : « L’État doit répondre ! »
Quasiment deux mois après la publication du rapport parlementaire sur les manquements de la protection de l’enfance, l’État reste toujours aussi taisant.
Claude Roméo : « Inscrire la protection de l'enfance dans la Constitution »
Claude Roméo plaide pour une consolidation juridique des engagements internationaux de la France concernant les droits de l'enfant, notamment en inscrivant la protection de l'enfance dans la Constitution.
Marie Rabatel : « Lorsqu’un enfant handicapé dénonce une violence, son témoignage est trop souvent balayé »
Les statistiques sont claires : les enfants handicapés sont une cible privilégiée des agresseurs sexuels. Et pourtant, cette situation perdure, dénonce Marie Rabatel, dans une tribune.
Thomas Larrieu (GEPSo) : « Le Livre blanc est une base cohérente et globale pour relancer la dynamique en protection de l'enfance »
Le Livre blanc de la protection de l'enfance exhorte les pouvoirs publics à mettre en œuvre sans délai des mesures fortes pour « rétablir la dignité et la sécurité » des enfants confiés à l'ASE. Interview de Thomas Larrieu, chargé du plaidoyer et de l'animation du réseau du GEPSo.
« Dis-moi ce que tu finances, je te dirai qui tu es »
L'urgence est maximale : dans une tribune commune, plus de 80 associations des Hauts-de-France lancent un cri d'alarme dénoncent l'insuffisance des moyens alloués à la politique sociale et médico-sociale et appellent à une refonte profonde du système.
Pascal Cussigh : « Pourquoi ce qui a été possible en 2010 pour protéger les femmes victimes de violences semble impossible pour les enfants en 2024 ? »
Pascal Cussigh, avocat pénaliste et président de CDP Enfance déplore le choix du Sénat du 13 novembre d'étendre l'ordonnance de protection aux enfants plutôt que de créer une ordonnance de sûreté pour les mineurs victimes de violences.