Ce premier épisode du podcast donne la parole à des mères protectrices : celles-ci racontent comment, après avoir dénoncé des incestes et/ou des violences perpétrés par leurs ex conjoints sur leurs enfants, elles se retrouvent accusées de manipuler ces derniers pour nuire au père.

Certaines perdent la garde de leur enfant. D’autres se retrouvent en prison pour avoir refusé de remettre leurs enfants à celui qu’ils dénoncent comme étant un violeur. « Chaque année des milliers de mères sont éloignées ou séparées de leur enfant confié au père agresseur ou à l'aide sociale à l'enfance (ASE) par le biais de décisions judiciaires qui les accusent de pratiquer l'aliénation parentale contre le père de l'enfant. Les accusations d'inceste ou de violences seraient inventées par les mères qui voudraient priver les pères de leur enfant », rappelle Charlotte Bienaimé, documentariste radio et auteure du podcast.

De nombreuses recherches ont mis en avant l'absence de fondement scientifique et la dangerosité du syndrome d'aliénation parentale inventé par le psychiatre Richard Gardner dans les années 80.  La recherche montre également que les fausses allégations de maltraitances ou de violences sur les enfants sont marginales. « Pourtant le syndrome d'aliénation parentale reste utilisé dans les services sociaux et les tribunaux de nombreux pays », ajoute Charlotte Bienaimé.

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