Un an et demi après son lancement, l’aide universelle d’urgence contre les violences conjugales montre son utilité, mais aussi des disparités, des exclusions et des zones d’ombre. Au Sénat, une table ronde du 28 mars en dresse un bilan contrasté.
L’aide universelle d’urgence, conçue pour permettre aux victimes de violences conjugales de quitter rapidement un conjoint violent, s’installe dans le paysage. Isabelle Sancerni, présidente du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), rappelle l’ampleur de sa mise en œuvre : « Ce sont 42 400 personnes qui en ont bénéficié ». Le profil des bénéficiaires confirme sa vocation : « 98 % des bénéficiaires sont des femmes dont 71 % ont au moins un enfant à charge ».
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