Rétention des mineurs : la page se tourne sauf à Mayotte
Enfermer des enfants étrangers dans des centres de rétention appartient désormais au passé en métropole. À Mayotte, en revanche, cette pratique restera possible jusqu’en 2028. Une exception qui met en lumière la tension entre protection des mineurs et pression migratoire.
Mineurs non accompagnés : le défi de l’après-18 ans en Europe
À l’approche de leurs 18 ans, de nombreux mineurs non accompagnés perdent tutelle, hébergement et accès aux droits. Cette transition vers l’âge adulte reste un moment de grande fragilité. Un projet européen analyse les dispositifs en place dans plusieurs pays et en révèle les limites.
Mineurs délinquants : la justice éducative à bout de souffle
Elle devait éduquer, elle punit désormais. Saturée, désorganisée, souvent éloignée de sa mission première, la justice des mineurs s’écarte de l’idéal éducatif qui la fondait en 1945. Une dérive qui questionne la place de l’enfance dans notre système pénal et sa capacité à offrir une seconde chance.
Jeunes de l’ASE : une parole qui se construit
Reconnaître la parole des jeunes confiés à l’ASE ne suffit pas : encore faut-il leur donner les moyens d’agir. Entre cadre législatif ambitieux, pratiques inégales et initiatives émergentes, chercheurs et professionnels cherchent à ancrer une véritable culture de la participation.
« On assiste à un désastre annoncé », la pédopsychiatrie en alerte rouge
Des mois, parfois des années, d’attente pour un suivi pédopsychiatrique : dans les CMPP, les équipes épuisées et sous-financées luttent pour répondre à des besoins qui dépassent largement leurs moyens, laissant de nombreux enfants à l’abandon.
Budgets 2026 : l’Uniopss détaille 42 propositions
La démission de Sébastien Lecornu accentue l’incertitude politique à l’approche du PLF 2026. L’Uniopss dévoile 42 propositions clés, mettant l’accent sur la petite enfance, la protection de l’enfance, l’école inclusive et le renforcement des métiers du social.
Délinquance des jeunes : le couperet de la majorité
À 18 ans, le passage du suivi éducatif des mineurs au droit commun transforme profondément le parcours des jeunes en conflit avec la loi. Suivi réduit, peines plus sévères et rupture avec les éducateurs soulignent l’urgence d’une prise en charge continue et adaptée.