Chez les jeunes, l’autonomie résidentielle s’étire désormais dans le temps, faite de premiers départs, de retours et de stabilisations tardives. Une recomposition silencieuse des parcours, fortement conditionnée par l’origine sociale, le diplôme et l’accès à l’emploi.
Aujourd’hui, quitter le domicile parental ne signifie plus s’installer durablement ailleurs. Les trajectoires résidentielles des jeunes s’écrivent par séquences, alternant essais, ajustements et retours temporaires au foyer familial. L’autonomie ne s’acquiert plus en un seul mouvement, mais se construit progressivement, au fil de parcours souvent instables et réversibles.
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