Marianne Maximi, députée LFI du Puy-de-Dôme, a déposé une proposition de loi pour instituer un Contrôleur général des lieux de placement. Le texte entend doter l’aide sociale à l’enfance (ASE) d’un dispositif de contrôle effectif, indépendant et pérenne.

Le 9 décembre, des images filmées dans un foyer parisien de l’ASE circulent et provoquent une onde de choc. On y voit Eliott, 8 ans, torse nu, tondu par des éducateurs en guise de « punition ». Rendue publique plusieurs mois après les faits, la séquence agit comme un révélateur brutal des conditions d’accueil et du déficit de surveillance des établissements.

Dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi déposée le 22 décembre, la députée LFI Marianne Maximi présente ces faits comme révélateurs d’un contexte plus large. Elle les inscrit dans une série d’alertes anciennes sur la protection de l’enfance, évoquant « des violences, de la maltraitance, des absences de prise en charge digne » signalées, selon elle, par les acteurs du secteur, sans traduction politique à la hauteur des constats.

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