Un enfant sur cinq en France est scolarisé en éducation prioritaire. Dès le CP, les écarts se creusent et les obstacles sociaux pèsent autant que les apprentissages. L’éducation prioritaire tente de limiter ces inégalités, mais le contexte familial et territorial reste un facteur déterminant du parcours scolaire.

Dès la première année de primaire, certains élèves partent avec un handicap invisible, mais réel. Un collégien et un écolier sur cinq fréquentent une école ou un collège en éducation prioritaire. Les défis dépassent largement les programmes. « Les élèves entrant dans des écoles en EP sont plus souvent en difficulté dès le début de CP », relève la synthèse de la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), publiée le 25 septembre.

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