Réunie en conseil d’administration extraordinaire le 11 décembre 2025, France enfance protégée a reconduit à l’unanimité Florence Dabin pour un second mandat à sa présidence.
France enfance protégée a entériné à l’unanimité la reconduction de Florence Dabin à la présidence du groupement d’intérêt public (GIP). Présidente du conseil départemental de Maine-et-Loire et vice-présidente de Départements de France, elle ouvre un second mandat, deux ans après une première élection intervenue début janvier 2023, lors de la création de la structure. La décision a été prise par les représentants des trois collèges composant le conseil d’administration – l’État, les départements et les associations de protection de l’enfance et des familles – renouvelés à cette occasion.
Dans un communiqué, le GIP France enfance protégée précise que Florence Dabin « entend poursuivre la structuration et le développement de cette maison commune de la prévention et de la protection de l’enfance, aux côtés des membres du bureau et du conseil d’administration ».
Le conseil d’administration s’élargit à 15 départements contre 10 auparavant
Une gouvernance élargie
La reconduction de Florence Dabin s’accompagne de plusieurs évolutions dans l’architecture de gouvernance. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), représentée par son directeur Jean-Benoît Dujol, est « confirmée dans ses fonctions de première vice-présidence ». Le collège des associations a, pour sa part, désigné la CNAPE, fédération nationale représentative des associations de protection de l'enfant, pour le représenter. Son directeur général, Pierre-Alain Sarthou, devient deuxième vice-président de France enfance protégée, succédant à Martine Brousse, de l'association La Voix de l’enfant.
Le conseil d’administration s’élargit également, avec désormais 15 départements, contre 10 précédemment, « renforçant la place centrale des collectivités territoriales, chefs de file de la protection de l’enfance ». Pour l’exercice 2025, la contribution financière des départements à France enfance protégée atteint 4,9 millions d’euros.
Un contexte budgétaire contraint
Ces évolutions s’inscrivent dans un cadre financier plus tendu. Le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE), dont la gestion est assurée par France enfance protégée, dont la gestion est assurée par France enfance protégée, a récemment fait état d’une baisse de ses moyens, faisant peser des incertitudes sur sa capacité à assurer durablement l’ensemble de ses missions.