Face à des mineurs plus exposés et à des situations plus dures, Frédéric Phaure, directeur régional de la PJJ Hauts-de-France, décrit une justice des mineurs encore solide, mais sous tension. Entre dangers accrus, pression du numérique et métiers fragilisés, l’équilibre devient plus exigeant.
Le 15 novembre, l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris réunissait chercheurs, magistrats et professionnels autour d’un même enjeu : comprendre comment évolue la délinquance des mineurs. Le colloque, organisé par la Fédération des associations réflexion-action prison et justice (FARAPEJ), proposait un programme nourri de comparaisons européennes. Au centre de la journée, une table ronde posait une question sensible : « La spécificité de la justice des mineurs est-elle en danger ? ». C’est dans ce cadre que Frédéric Phaure, directeur régional de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des Hauts-de-France et ancien directeur de l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), est intervenu. Observations de terrain à l’appui, il a posé d’emblée son diagnostic : « Aujourd’hui, elle n’est pas en danger ».
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