À 18 ans, les jeunes sortant de l’aide sociale à l’enfance basculent brutalement vers l’autonomie, alors même que la loi leur garantit un accompagnement jusqu’à 21 ans. Dans un rapport publié le 3 septembre, l’IGAS reprend à son tour un constat déjà formulé par d’autres instances : de fortes disparités entre départements et un besoin d’implication accrue de l’État.

Ils sont près de 34 400 jeunes majeurs à rester suivis par l’aide sociale à l’enfance (ASE) fin 2023, contre 18 500 en 2010. Mais derrière cette hausse se cachent des réalités sombres : une espérance de vie inférieure de vingt ans à celle du reste de la population, plus d’un sur deux sans emploi, sans études ni formation, et un quart des sans-abri qui sont d’anciens placés.

Il vous reste % de cet article à lire.

Pour lire la suite, rejoignez notre communauté d’abonnés

Je découvre les offres

Vos avantages

  • L’accès illimité à tous les articles, décryptages, dossiers et interviews de la rédaction
  • Une information vérifiée, analysée et documentée
  • Un média indépendant et animé par des journalistes spécialistes du secteur social et médico-social